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L’abstinence sexuelle, la JCE toujours dans son rôle avant-gardiste

 

La dépravation des mœurs chez les jeunes en milieu chrétien est une réalité banalisée dans les églises pour des raisons diverses. La pratique du sexe est considérée comme une norme sociale chez les jeunes tout en faisant abstraction des conséquences que cela engendre.  C’est pour faire résonner un autre son de cloche que la JCE (la Jeunesse chrétienne engagée) a tenu dans le cadre de la relance de ses activités, ce samedi 30 octobre une conférence-débat à l’attention des jeunes venus d’un peu partout, sur le thème : « l’abstinence sexuelle jusqu’au mariage, un défi encore d’actualité ».

L’amphithéâtre EYEDEMA de l’Ecole Nationale des Sages-Femmes à Lomé a abrité les activités de cette rencontre de la JCE avec les jeunes, enrichie non seulement par la qualité des orateurs mais par la présence de la représentante du Ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation qui en est à ce titre, le parrain.

Prenant la parole pour son mot de bienvenus, le président de la JCE, M. Sam K. ADAMBOUNOU, a souligné l’importance que revêt ce concept de l’abstinence sexuelle–credo de la JCE—dans un monde où les réseaux sociaux sont devenus des puissants vecteurs de mobilisation des jeunes vers la sexualité précoce. Pour M. ADAMBOUNOU, « les valeurs chrétiennes, contrairement à ce que beaucoup de chrétiens tentent de faire croire, ne peuvent être altérées par l’évolution séculaire de la société ». Ainsi pour la JCE, si la pratique du sexe est un péché, elle est bien évidemment source de déstabilisation que de plaisir aux jeunes et aux parents, vu les conséquences désastreuses qu’elle génère.

Donc l’objectif qui est celui de promouvoir l’abstinence sexuelle dont l’avantage est d’éviter les déceptions, de mieux préparer le choix de son conjoint pour un mariage réussi, se prémunir contre les grossesses précoces, les IST, le VIH/SIDA, les avortements (qui ne sont pas parfois sans conséquences graves), etc.

C’est justement dans ce sens qu’aborde la représentante du Ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, en affirmant dans son allocution que : « l’abstinence demeure le meilleur choix indiqué pour les jeunes et les adolescents avant le mariage ……qui est une panacée pour éviter les cas d’interruption volontaire de grossesse chez les adolescentes qui le pratiquent dans la clandestinité avec des conséquences irréversibles allant jusqu’à la mort. » La représente du Ministre a par ailleurs égrené quelques actions du gouvernement en faveur de la jeune fille, « principale victime des cas de grossesse » a-t-elle martelé.

La conférence-débat s’est à cet effet, déroulé autour de deux axes : d’une part le développement par les orateurs de des trois (3) sous-thèmes à savoir : – « se donner les moyens pour ce défi » , -«  développer son leadership dans sa génération » et – « se focaliser sur l’essentiel et faire la différence dans son parcours » ; et d’autre part  la séance des questions-réponses permettant aux participants de dissiper des zones d’ombre dans leur curiosité que suscite le thème de l’abstinence sexuelle jusqu’au mariage.

La fin de la rencontre a été marquée par la distribution des T-shirts aux participants, lesquels ont exprimé leur satisfaction par rapport aux différentes interventions sur le thème, et ont souhaité que de telles initiatives se multiplient car c’est par ces canaux que les jeunes peuvent être encouragés et soutenus pour relever ce défi d’abstinence sexuelle jusqu’au mariage.

 

 

 

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