Littérature Chrétienne

Littérature chrétienne : à la découverte « Saved by The Grace of God » de Romain Gary et Linda Miller

 

Dans cette rubrique consacrée à la littérature chrétienne, nous allons vous conduire à une odyssée pour la découverte des œuvres littéraires écrites par les chrétiens pour édifier, réconforter, exhorter, motiver et soutenir la marche chrétienne. Ces œuvres abordent les sujets qui intéressent ou inquiètent le monde chrétien et nous donnent dès lors, des rudiments à mieux appréhender et affronter les défis sociaux voire relationnels tant avec le Créateur que le monde, à travers le prisme de la Bible.

Pour ce premier numéro, nous allons explorer l’ouvrage « Le Salut par la grâce de Dieu » (traduction de l’anglais de « Saved by the Grace of God ») de Romain Gary et Lynda Maël Miller.

Lynda Miller est une auteure américaine à succès de plus de 100 romans d’amour contemporains et historiques. Elle est née le 10 Juin 1949. Romain Gary est né le 21 Mai 1914 dans l’Empire Russe (actuel Vilnius en Lituanie) et mort le 02 Décembre 1980 à Paris.

Cet ouvrage prend en compte trois (03) différentes thématiques qui constituent des zones d’ombre pour la pensée chrétienne et pour lesquelles, les auteurs ont apporté des éclairages : La brièveté de la vie, la certitude de la mort et la nécessité de la grâce de Dieu.

LA BRIÈVETÉ DE LA VIE

C’est le peu de temps de vie sur terre. La courte durée de vie sur terre. Dans ce thème, les auteurs ont fait une métaphore de la vie à des choses.

La vie comme une navette du tisserand

« La navette du tisserand n’est pas quelque chose que nous connaissons beaucoup ces jours-ci. On réfère ici au mouvement d’une aiguille de machine à coudre qui monte et descend continuellement. Ce mouvement se produit si rapidement en fait, que l’œil ne peut même pas le suivre. C’est ainsi que Job décrit la durée de sa vie. Nos jours sur la terre passent plus rapidement que la navette du tisserand ».  Job 7 : 6 « Mes jours sont plus rapides que la navette d’un tisserand … » La vie Comme un navire qui file ou un aigle qui s’envole.

Job 9 :25-26 « … Plus rapide qu’un coureur, mes jours … » Verset 26 : « Ils filent comme les navires de jonc, comme l’aigle qui fonce sur sa proie. » Les navires filent à toute vitesse. Avez-vous déjà observé un aigle foncer sur sa proie ? Il arrive si soudainement que la proie prise au dépourvu, devient pour l’aigle un repas instantané. Quelle image nous donne le Seigneur sur la brièveté de la vie ! La vie comme un souffle qui s’en va et temps bref

Psaume 78 :39 « Car Il (Dieu) se souvint qu’ils n’étaient que chair ; un souffle qui s’en va, et ne revient pas « . Ici, Dieu compare notre vie à coup de vent. Un souffle qui s’en va et qui ne revient pas. Il ne s’agit pas d’un vent perpétuel, mais un vent de très courte durée. Ce vent est temporaire, se déplaçant rapidement pour ensuite disparaître au bout d’un moment.

Psaume 89 :47 « Rappelles-toi quelle est la durée de ma vie… » Dieu mesure notre vie et dit que le temps est limité. Nous savons qu’un enfant pense que la vie est lente. L’enfant voit le futur et aspire à un temps où il sera plus âgé. Il lui semble que le temps est lent. Les gens plus âgés ainsi que les seniors savent que l’enfant n’y comprend rien. Dieu qui est juste nous dit que le temps est court. On entend sans cesse ces commentaires : « Où est allé tout ce temps ? » « Le temps passe tellement vite ! » « Je ne peux pas croire que ça touche déjà à sa fin. » La rapidité de la vie prouve donc que les Écritures sont vraies.

« Peu importe combien d’années la vie dure, à la fin, nous sommes d’accord avec Dieu : la vie est brève. »

La vie comme l’herbe qui sèche

Esaïe 40 :6-8 « …Toute créature est comme l’herbe, et toute sa beauté comme la fleur des champs. L’herbe sèche et la fleur tombe : car le vent de l’Éternel souffle sur elle ; sûrement le peuple est comme l’herbe. » Dieu nous dit que l’homme est comme l’herbe. L’herbe ne vit que peu de temps. L’herbe vit pendant un petit moment, puis il a desséché. Quelle description d’humilité pour l’homme. Notre préférerions que Dieu nous dise que nous sommes forts et comme un séquoia géant qui vit des milliers d’années…

Mais souvenez-vous que : Dieu nous dit toujours la vérité. Quand on voit l’herbe dépérir, on doit se rappeler des versets qui nous enseignent la brièveté de notre propre vie.

La vie comme une ombre à son déclin

Psaume 102 :11 : « Mes jours déclinent comme l’ombre du soir et je me dessèche comme l’herbe » Comme une ombre est grandiose tôt le matin, nous la voyons décliner vers la fin de la journée. Ce n’est pas un intervalle de temps bien long, du début jusqu’à la fin de la journée. Comme l’ombre diminue, il en va ainsi de la vie. Dieu tire des leçons même de l’ombre pour ceux qui veulent l’écouter.

La vie comme une vapeur qui s’évapore Jacques 4 :14 « …En effet, qu’est-ce que votre vie ? C’est une vapeur qui paraît pour un instant et qui disparaît par la suite. » Notre vie est comme une « vapeur ». Imaginez une bouilloire sur le feu avec la vapeur sortant du bec.

« Cette vapeur nous démontre une leçon sur la durée de notre vie. La vie est courte ! Dieu démontre ici que la vapeur paraît un peu de temps, pour aussitôt se dissiper… Il en est ainsi de notre vie terrestre. Les exemples donnés sur la longévité de notre vie enseignent la même vérité. La vie est de courte durée : la navette du tisserand, le vent, le bateau rapide, l’aigle fonçant sur sa proie, la tombée de l’ombre, l’herbe qui dépérit et la vapeur qui disparaît ; tout pointe vers très peu de temps… »

À suivre…

La rédaction.

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