Message d’édification

Verset du jour : l’unique bon Pasteur, Jéhovah-Jiré

Qui d’autre est mieux placé pour parler de la relation de dépendance qui existe entre une bergerie et son berger ? Une brebis vit pour et par le berger. Sa croissance, sa santé et son évolution dépendent de l’aptitude, de la disponibilité, de l’amour et de l’autorité de ce dernier. C’est le berger qui la nourrit, la protège, la conduit et la dirige vers des endroits où elle sera en sécurité et dans le confort.

En face de tout danger, le berger expose sa vie. C’est ce qui se passe en cas d’attaque des fauves. Le bon berger ne fuit pas pour sauver sa vie; Jamais ! D’ailleurs, lorsqu’une des brebis s’égare parmi tant d’autres, il laisse les autres et va à la recherche de la brebis égarée. Il s’en fout du reste, il ne se soucie pas du danger qui les guette s’il les abandonnait comme l’illustre Jésus dans Matthieu 18 : 12. Ceci exprime l’amour sans réserve et inconditionnel du bon berger à sa bergerie.

C’est comme cela David, le psalmiste, conçoit sa relation avec Dieu. Dans sa vie, le chrétien a pour berger Dieu le Seigneur à condition d’être obéissant, dépendant, et reconnaître ses limites, son insuffisance, son humilité, sa soumission. Dans ces conditions, l’enfant de Dieu ne peut manquer de quoi que ce soit. Son nom, c’est Jéhovah -Jiré, Dieu de la providence. Et, Il ne donne pas par la main droite pour le retirer par la main gauche en t’imposant des sacrifices périodiques parfois insupportable.

Dieu dirige son enfant vers là où il sera heureux. Parfois, la chemin sera tortueux– et ce n’est pas pour faire mal — d’où il y a lutte, persévérance pour qu’il y ait une certaine affirmation de sa personnalité dans la foi qui va lui conférer sa liberté.

Dieu le bon berger ne peut mettre en danger sa bergerie en lui indiquant des mauvaises voies pour qu’elle tombe dans les embuscades spirituelles de l’ennemi qui rôde comme un lion rugissant cherchant qui dévorer.

La rédaction

Commentaire d'article